Le savons nous, la francophonie regroupe 88 pays répartis sur tous les continents.

Europe, Afrique, Asie, Amérique du Sud, la francophonie est partout et emporte avec elle la culture Française.
Pratiquée, enseignée, défendue, la langue de Molière revient en force dans la diplomatie, qui de langue officielle s’est au fil des ans effacée au profit de l’anglais.

Lancée en 1962 par Léopold Sédar Senghor, Président du Sénégal, Hamani Diori, Président du Niger, Habib Bourguiba, Président de la Tunisie et Norodom Sihanouk , Chef de l’État du Cambodge, cette idée de regrouper les continents, les pays, les hommes et les femmes de toutes origines autour de la langue et de la culture française était un magnifique cadeau à notre pays, dont nous n’avons pas toujours mesuré la valeur.

De culturelle, la francophonie s’est depuis étendue à tous les secteurs : économie, développement-durable, innovation numérique, jeunesse, éducation, formation…
Elle est devenue en quelques décennies une force discrète mais efficace, un lien invisible mais puissant, un honneur sans ostentation.
Le français si malmené chez nous, contraint de se défendre pour ne pas se voir amputé de son passé simple, rayonne à l’étranger.
De l’Afrique du Nord et Subsaharienne aux Emirats Arabes Unis, de l’Uruguay à la Pologne, du Viet Nam au Liban, de Haïti à la Roumanie, des Seychelles à la Bosnie Herzégovine, sans oublier la Grèce, la Géorgie, le Canada…. tous ces pays portent comme un étendard leur l’appartenance à la francophonie.

Ils nous renvoient à une fierté que nous avons par excès d’autoflagellation hélas souvent oubliée, malmenée, abandonnée, et qu’il nous faut retrouver.

Nous redécouvrirons alors l’aura de la France dans le monde, la résonance de sa voix, la puissance de son image.

Culturelle d’abord, avec un défi, celui de faire honneur à l’héritage légué par nos philosophes, poètes, musiciens, penseurs…, qui ont contribués à notre rayonnement au fil des siècles.

Economique ensuite, car la francophonie est un formidable espace d’échanges, de partenariats, de joint-ventures.

Le récent Forum International des Entreprises Francophones (FIEF) qui s’est tenu à Dakar, et dans lequel j’ai eu l’honneur d’intervenir, en a été l’illustration parfaite.
Unis par l’usage de la langue française, chacun des participants, politiques Africains, chefs d’entreprises, auditeurs, ont appelés de leurs vœux au renforcement des liens au sein de cette francophonie, considérée par tous comme une chance, une fierté, un espoir.

A nous, politiques Français, chefs d’entreprises, artistes, penseurs, citoyens…., d’en mesurer l’importance car la Francophonie doit aussi être chez nous une chance, une fierté, un espoir !