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Etre libre c’est penser, c’est oser, c’est écrire, c’est parler, c’est ne pas avoir peur de se différencier

Etre libre c’est Alceste qui déclare « Je veux qu’on me distingue; et pour le trancher net,  l’ami du genre humain n’est point du tout mon fait ».

Mais Molière pourrait-il encore l’écrire aujourd’hui ?

C’est oser dire que l’on pense différemment, sans peur d’être censuré ou condamné par la bien pensence du moment

Sommes- nous donc à ce point murés dans une société de pseudos adolescents dont la principale caractéristique est de ne pas être différent les uns des autres ?

Sommes-nous condamnés à n’être que des moutons de Panurge, ou des Playmobiles pour reprendre l’expression de François Ruffin, Député de la France Insoumise, fustigeant le rejet d’une proposition  LR (*) des plus louable  par la  majorité parlementaire LREM à l’Assemblée Nationale ?

La première et la dernière des libertés à défendre est la liberté d’expression. A la fois individuelle et collective, elle est un symbole, le fondement de toute démocratie et la mère de toutes les libertés.

Elle fait partie de notre culture, de notre histoire, elle nous renvoie au siècle des lumières, à Voltaire, à Rousseau, à Beaumarchais …

Nul n’a si bien su la résumer que dans le Mariage de Figaro : « Sans la liberté de blâmer il n’est pas d’éloge flatteur ».

Consacrée dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la libre communication des pensées et des opinions est considérée comme le bien le plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Or qu’avons-nous fait de cette liberté, de ces lumières qui ont fait le rayonnement de la France et qui ont inspirées tant d’autres pays.

Aujourd’hui nul ne peut plus exprimer son opinion sans tomber sous le coup de la dictature des réseaux sociaux où il est de bon ton de lyncher le premier qui ne pense pas comme il faut.

Cette dictature est tout aussi terrifiante que les autres, elle entraine un silence mortuaire, car plutôt que de subir le sort  des lynchés  beaucoup préfèrent se taire….

La liberté de penser, la liberté de s’exprimer, sont les biens des plus précieux que nous devons défendre pour nous-même et pour les générations futures.

A défaut, nous nous laisserons engloutir par cette tyrannie et nul ne sait quand et comment nous en sortirons.

Osons penser que nous sommes libres.

Osons penser qu’il n’est pas trop tard…

 

*Proposition de loi du Député LR de la Somme, Aurélien Pradé, tendant à revaloriser le statut et la rémunération des AVS afin de favoriser la scolarisation des élèves en situation de handicap

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